samedi 15 août 2015

Paysages vivants, 30 photographies pour découvrir les sites protégés d'Île-de-France" du 22 août au 20 septembre


La Direction Régionale et Interdépartementale de l'Environnement et de l'Énergie (Driee) présente au parc floral du bois de Vincennes, à Paris une exposition intitulée "Paysages vivants, 30 photographies pour découvrir les sites protégés d'Île-de-France" du 22 août au 20 septembre
2015.


L’Île-de-France est la région française la plus densément dotée en sites protégés avec 258 sites classés et 271 sites inscrits. La variété des sites protégés illustre la diversité de la richesse des paysages franciliens qui fondent l’identité de la région Île-de-France. Ainsi, à côté de sites emblématiques de l’Île-de-France, comme la forêt de Fontainebleau ou le bois de Vincennes, des lieux inconnus, plus intimes, sont révélés.
 L’exposition souhaite rendre compte, par ailleurs, des usages des sites protégés et de leur actualité.

Quatre photographes, à travers 30 photographies, donnent leurs regards sur ces sites.

L’exposition gratuite est située au pavillon 21 du parc floral,
horaires d’ouverture : 9h30 à 19h30 ;
accès par métro Château-de-Vincennes, bus46 et 112 et par le Vélib
.

mercredi 12 août 2015

L' AEV : La biodiversité, une mission par nature

http://www.aev-iledefrance.fr/l-aev/toute-l-actualite/18-missions/preserver-la-biodiversite/20-une-gestion-eco-responsable

La biodiversité, une mission par nature

    
L’Agence des espaces verts s’appuie sur une méthodologie bien rôdée pour maintenir la biodiversité. Les plans de gestion des forêts régionales font régulièrement l’objet de mises à jour ; des études et inventaires sont couramment réalisés pour cerner les enjeux écologiques des sites et adapter les interventions. L’Agence des espaces verts peut aussi compter sur une équipe d’agents de terrain compétents et polyvalents qui veillent sans relâche à la qualité environnementale des sites.
 

Mieux connaître pour mieux préserver


Avant toute restauration de milieux naturels, l'AEV engage des études et inventaires afin de comprendre leur fonctionnement, cerner les enjeux écologiques et proposer des plans d'action pertinents. A ce jour, l'AEV a piloté plus de 150 études faunistiques, ornithologiques, hydrauliques ou entomologiques... Pour certaines de ces études, les écologues et naturalistes de l'AEV s'adjoignent l'expertise et le savoir-faire de partenaires scientifiques comme le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), le Centre ornithologique d'Île-de-France (CORIF) ou l'Office pour la protection des insectes et leur environnement (OPIE). Les données de ces études et inventaires sont désormais intégrées et géolocalisées dans la base de données de l'AEV. Parmi les plus récentes : une étude faunistique des Buttes du Parisis, une étude entomologique de la forêt régionale de Bréviande, une étude naturaliste de la Réserve naturelle régionale du Grand-Voyeux...

Des pratiques éco-responsables


Une gestion forestière durable


Progressivement, l’AEV harmonise et met à jour les plans d'entretien de l’ensemble des sites régionaux (à l’exception des cinq Réserves naturelles régionales dont les plans font l'objet d'une procédure d'élaboration et de validation particulière). Réexaminés tous les quatre ans, ces plans ont pour objectif, selon les sites, de préserver ou d’améliorer les habitats naturels. Ils organisent les travaux dans l’espace et le temps, condition essentielle pour concilier l’accueil du public et la garantie de la tranquillité des espèces sauvages. Différents procédés sont appliqués selon les milieux : tonte différenciée, fauche centrifuge, maintien d'îlôts de vieux bois ou de sénescence, rallongement des âges de récolte du bois, réouverture ou maintien de clairières, restauration ou entretien de mares forestières... Pour cela, l'AEV s'appuie sur des marchés d'entretien et de restauration de milieux naturels privilégiant l'utilisation d'engins à faible impact sur le milieu naturel et tenant compte des périodes compatibles avec la préservation du patrimoine. Certains travaux de gestion sont par exemple réalisés à l'aide de chevaux (fauche hippotractée, débardage à cheval...).

Le développement de l'agro-environnement


Sur les propriétés régionales, l'AEV prône le développement d'une agriculture durable et respectueuse de la biodiversité. Elle n'utilise pas de produits de traitement de synthèse et permet ainsi à la faune auxiliaire des cultures de se développer. Sur certains sites tels que les Réserves naturelles régionales du Grand-Voyeux et de la Boucle de Moisson, le pâturage, utilisé comme mode d'entretien, contribue au maintien d'une végétation basse, favorable à diverses espèces prairiales comme certaines orchidées.

Une forte présence sur les sites régionaux


L’éco-gardiennage joue un rôle important pour l’AEV sur la plupart des sites régionaux, tant pour l’information des usagers, la prévention des atteintes aux milieux naturels, que pour alerter en cas de dégradation. À cet effet, l'AEV dispose notamment d'une brigade équestre : un mode de surveillance qui offre l’avantage de pouvoir parcourir les sentiers inaccessibles aux véhicules, tout en limitant l'impact sur la biodiversité et les nuisances sonores.
Respectueux de l’environnement et ne gênant pas la fréquentation, les chevaux sont également un bon moyen d’ouvrir le dialogue avec les promeneurs

>> en savoir plus sur la brigade équestre de l'AEV

Notre soutien aux initiatives locales


L'Agence des espaces verts soutient les collectivités locales dans leurs actions de préservation des espaces fragiles. Ces aides concernent aussi bien la réalisation d'études que des acquisitions, des aménagements ou des réhabilitations d'espaces naturels.
Parmi les projets soutenus ces deux dernières années : l'aménagement de l'éco-parc des Carrières à Fontenay-sous-Bois (94), l'aménagement de 42 jardins familiaux à haute qualité environnementale à Lieusaint (77), l'aménagement du parc Mermoz à Orly (94), l'aménagement d'une liaison verte à Sartrouville (78), l'aménagement d'une zone humide à la confluence du Grand Morin et de l'Aubetin à Pommeuse (77), l'acquisition de parcelles situées en Espace naturel sensible à Saint-Aubin (91)...

Agir sur les politiques d'aménagement du territoire


Participation au schéma régional de cohérence écologique


La conservation de la biodiversité constitue aujourd'hui l'un des enjeux majeurs de nos sociétés. Le Grenelle de l'environnement prévoit dans ses objectifs de créer une Trame verte et bleue nationale dont la mise en oeuvre s'accompagne de Schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE). La Direction régionale et interdépartementale de l'environnement et de l'énergie (DRIEE), et le Conseil régional d'Île-de-France ont donc engagé l'élaboration du SRCE francilien auquel a activement contribué l'AEV. Ce schéma, qui prévoit notamment la préservation et la remise en état de continuités écologiques sur l'ensemble du territoire, constitue un véritable pilier de l'aménagement durable en Île-de-France.

Un réseau pour renforcer l'action


Pour accroître la portée de ses actions en faveur de la biodiversité, la mission écologie de l'AEV s'appuie sur de nombreux partenaires. Avec l'Etat et la Région, l'AEV participe à la Stratégie de Création d'Aires Protégées (SCAP) et au Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE). Par ailleurs, l'AEV et l'Office nationale des forêts (ONF) échangent en permanence sur les bonnes pratiques en matière d'accueil du public et de gestion durable des massifs forestiers.
De par la complémentarité de leurs actions, l'AEV et Natureparif, l'Agence régionale pour la biodiversité en Ile-de-France, collaborent sur des projets d'envergure comme la révision de la Charte régionale pour la biodiversité.
Au plan local, l'AEV travaille également en lien étroit avec de nombreuses collectivités et organismes publics : avec les départements pour la mise en place d'Espaces naturels sensibles (ENS), avec les intercommunalités sur les projets de Trames vertes et bleues, avec les communes et syndicats pour la mise en place de programmes de valorisation des espaces naturels boisés ou humides, avec les parcs naturels régionaux (PNR), avec les Conseils d'architecture, d'urbanisme et d'environnement (CAUE)...

Consultez nos études et diagnostics

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Le réseau Natura 2000


Le réseau Natura 2000

    
Natura 2000 est un réseau de sites naturels européens, terrestres et marins, identifiés pour la rareté ou la fragilité des espèces animales et végétales qui y vivent ou pour celles de leurs habitats. Ce réseau entend préserver la diversité biologique tout en valorisant le territoire. La Région a choisi de confier à l’AEV l’animation de trois sites Natura 2000 en Île-de-France.
 
 
 

Boucle-de-la-Marne-vignetteLe site des Boucles de la Marne 

 
Les Boucles de la Marne (2 641 ha) sont régies par la directive européenne "Oiseaux" et accueillent de nombreuses espèces emblématiques dont le Blongios nain, l’Œdicnème criard, la Gorge bleue à miroir et la Mouette mélanocéphale. Elles affichent des milieux variés : humides (marais, étangs, roselières), boisés (forêt de coteaux et boisements alluviaux), ouverts (carrières, pelouses) et agricoles.

Documentation :

Dépliant de présentationLettre d'informations - octobre 2009Compte-rendu de la réunion du 1er comité de pilotage (1/07/08)Compte-rendu de la réunion du 2ème comité de pilotage (10/03/09)
Compte-rendu et présentation de la réunion du 5ème comité de pilotage (15/11/2011)

Document d'objectifs validés :

Document d'objectifs Natura 2000AnnexesAtlas



Boucle-de-Moisson-vignetteLe site des Boucles de Moisson, de Guernes et forêt de Rosny

 
Les Boucles de Moisson, de Guernes et forêt de Rosny (6 028 ha) ont été classées pour leur richesse avifaunistique (présence d’Œdicnèmes criards, de Pies grièche-écorcheurs, de Bondrées apivores et de Pics mar). Le site se partage en quatre grands types de milieux : les plans d’eau, les forêts et les milieux ouverts (landes, pelouses et carrières) et agricoles.

Documentation :

Dépliant de présentationLettre d'informations - octobre 2009

Document d'objectifs validés :

Document d'objectifs Natura 2000AnnexesAtlas



Vaires-marguerittes-vignetteLe site du Bois de Vaires-sur-Marne

 
Le Bois de Vaires-sur-Marne (96 ha) est régi par la directive européenne "Habitats". Cette protection concerne notamment la mégaphorbiaie eutrophe et touche des espèces comme le Grand capricorne ou le Triton crêté. Le site se compose d’une forêt (dominée par le chêne), de boisements alluviaux et de marais.

Documentation :

Présentation - Comité de pilotage (13/03/2012)

Document d'objectifs validés :

Document d'objectifs Natura 2000

Comptes-rendus des comités de pilotage :

Compte-rendu de la réunion du 3ème comité de pilotage (11/06/14)
 
     

Les Réserves naturelles régionales

http://www.iledefrance.fr/competence/reserve-naturelle-regionale

Les Réserves naturelles régionales


Après le classement de cinq propriétés régionales en Réserves naturelles (RNR), l’AEV veille, plus que jamais, à préserver ces milieux remarquables. Travaux réguliers de restauration et d’entretien, études et diagnostics écologiques collectifs, suivis scientifiques, tout est mis en œuvre pour faire des réserves le refuge privilégié d’espèces rares et pour inciter les Franciliens à venir les découvrir à l'occasion de visites guidées.
 

La RNR de la Boucle de Moisson, un vivier de biodiversite francilien

 
Les 313 hectares de la Réserve naturelle régionale de Moisson constituent le deuxième vivier de biodiversité francilien après le domaine de Fontainebleau. Située en basse vallée de la Seine, cette RNR condense différents types de milieux naturels : boisements de feuillus, d'épineux ainsi que pelouses et landes à callunes. Principalement connue pour ses richesses floristiques et avifaunistiques (110 espèces d'oiseaux dont 40 rares et menacées comme l'Alouette lulu et le Pic grièche écorcheur), Moisson abrite également une vingtaine d’espèces d’orthoptères, dont onze d’intérêt patrimonial. Un inventaire conjointement réalisé par l’Office national des forêts et l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) en 2011, a fourni de précieuses informations sur les papillons (300 espèces dont le Flambé, le Bombyx des buissons et la Mélitée du Mélampyre) et sur les 7 espèces de reptiles présentes sur la réserve.
Dans son rapport, l’OPIE souligne le potentiel extraordinaire de Moisson, à condition de poursuivre les efforts de restauration et d’entretien des pelouses et des landes pour permettre l’installation de nouvelles espèces. Pour contrer la disparition naturelle des milieux ouverts et limiter la recolonisation forestière, l'AEV intervient donc de différentes manières : déboisement (en dehors des périodes de reproduction), broyage de la végétation ligneuse (ronce, genêts), fauchage des pelouses et mise en place progressive d'un patûrage ovin.

 

La RNR du Marais de Stors, une roselière au coeur d'un site historique

 
Les 47 hectares du Marais de Stors accueillent aulnaie marécageuse, roselière, bas marais alcalin, chapelet de sources et de ruisselets et pelouses calcaires. Plus de 400 espèces végétales y sont représentées, dont la Laîche de Maire, le Lotier à gousse carrée ainsi que plusieurs espèces d'orchidées. Ce marais, traversé par le ru du Vieux-Moutier, est le fruit de nombreuses interventions humaines, à commencer par celle des moines cisterciens qui, au XIIe siècle, bâtissent l'abbaye du Val avec le calcaire local, défrichent les terres pour cultiver, détournent les rus pour alimenter leurs moulins et creusent des viviers piscicoles. En 2011, le Centre ornithologique d'Île-de-France (CORIF) a mis en évidence 66 espèces d’oiseaux, dont douze patrimoniales comme la Bondrée apivore, le Milan noir et le Râle d’eau. A contrario, la Gorge bleue à miroir et le Phragmite des joncs, espèces historiquement présentes sur le Marais, n'ont pas été ré-observées ; une absence probablement liée à la fermeture progressive du marais.
Concernant les amphibiens, seuls le Crapaud commun et la Grenouille rousse ont été inventoriés en 2011 par l'ONF. Bien que l’eau soit omniprésente à Stors, la très faible quantité de mares et le degré de fermeture des milieux humides sont certainement à l’origine de ce recul. De nombreux reptiles ont, en revanche, été observés sur la réserve, dont l’Orvet fragile, la Coronelle lisse, la Couleuvre à collier et le Lézard des murailles. Au regard de ces résultats, l'AEV a engagé, dès 2011, des travaux de réouverture du marais alcalin et des pelouses calcaires.

 

La RNR des Seiglats, la réserve aux oiseaux...

 
La Réserve naturelle régionale des Seiglats se situe aux portes de la Bassée. Ce site est une ancienne carrière alluvionnaire de 62 hectares. Son imposante étendue d'eau, associée à son caractère contigü avec la rivère Yonne, constitue une aire de rassemblement idéale pour les oiseaux. Plus de 115 espèces y stationnent en période hivernale, dont le Fuligule morillon, la Nette rousse et le Canard souchet. La création d’habitats complémentaires tels que des vasières (pour les oiseaux limicoles), des roselières (pour les Fauvettes aquatiques et autre Blongios nain) et des ilôts, permettrait d’accroître la biodiversité présente sur site. Une réflexion que mène actuellement l'AEV et qui orientera le futur plan de gestion.
Les récentes opérations de gestion de la réserve ont porté sur les pelouses calcaires et sur la restauration des ourlets localisés en bordure. L’objectif était d’améliorer les habitats de prédilection de certains insectes et reptiles.

 

La RNR du Grand Voyeux, une reconversion écologique réussie

 
Nichée au coeur de la Marne, cette ancienne sablière, désormais recouverte d'étangs et de roselières, est d'une diversité biologique exceptionnelle. Plus de 210 espèces d'oiseaux y ont été observées parmi lesquelles le Milan noir, la Gorge bleue ou encore le Busard des roseaux. Cette richesse ornithologique a justifié son intégration au réseau Natura 2000 et son classement, en 2012, en Réserve naturelle régionale. Très exploité par l'homme dans le passé, le Grand Voyeux a fait l’objet de nombreux travaux de restauration écologique. Un exemple réussi de reconquête de la nature sur un ancien site industriel.
La morphologie de son paysage, composé de milieux fragiles et variés (grands espaces enherbés, séquences boisées, coteaux de Marne et bassins) ainsi que la singularité du lieu, en font un site proprice à l'observation de la biodiversité et à l'éducation à la nature.

 

La RNR des Bruyères de Sainte-Assise, trésor d'insectes

 
Nichés au coeur des 3000 hectares du massif forestier de Bréviande, en Seine-et-Marne, les 93 hectares de la Réserve naturelle régionale des Bruyères de Sainte-Assise constituent, après Fontainebleau, le plus grand vivier d'insectes d'Île-de-France. 550 espèces y ont été inventoriées parmi lesquelles 28 scarabées. Réputée pour ses landes de bruyères et d'ajoncs qui rappellent la Sologne ou la Normandie, la RNR est aujourd'hui fermée au public pour des raisons de sécurité liées à la présence d’installations électriques (vestiges d'une ancienne station radiotélégraphique implantée en 1922). Néanmoins, des visites encadrées sont proposées tout au long de l’année, sur rendez-vous, par les éco-animateurs et gestionnaires de l'agence.
Afin de limiter la propagation des ligneux, défavorables aux espèces de landes, des travaux de restauration écologiques sont réalisés, chaque automne, par l’AEV. Et en 2012, des mares ont été restaurées afin de permettre le développement de populations d’amphibiens au sein de la réserve.
    

 
Moisson
Nichée dans une boucle de la Seine, la Réserve naturelle régionale de la Boucle de Moisson, composée essentiellement...

 
Seiglats
Le site des Seiglats, qui correspond à d’anciennes carrières, dans le sud de la Seine-et-Marne, est classé comme...
   
 
Marais de Stors
Le marais de Stors, l'un des seuls bas-marais d'Île-de-France, est classé Réserve naturelle régionale depuis 2009 en...
   
 

Que se passe-t-il dans vos forêts ?

http://www.aev-iledefrance.fr/l-aev/toute-l-actualite/220-que-se-passe-t-il-dans-vos-forets

Que se passe-t-il dans vos forêts ?


    
22.01.15
Vacarme des tronçonneuses, arbres couchés au sol ? Pas d’inquiétude, vous êtes dans une forêt bien gérée : 100% des forêts régionales entretenues par l’AEV sont labellisées PEFCTM et 20% sont déjà certifiées par l’organisme international FSC®.
Explications.


Couper les arbres pour mieux les protéger

La forêt est un milieu vivant et en constante évolution.
Afin de l’entretenir et de la protéger, l’AEV réalise donc différents types de coupes et d’aménagements dans les massifs qu’elle gère :

> Des coupes de régénération2015-bulle-bois

Effectuées au sein des parcelles les plus âgées, elles consistent en la suppression des arbres arrivés à maturité et favorisent donc la régénération des boisements.
Les clairières ainsi créés offrent de meilleures conditions de croissances aux jeunes semis.
Seuls quelques arbres âgés sont maintenus car ils servent de refuge aux oiseaux ou autres insectes.

> Des coupes d’éclaircies

Afin de ne pas gêner la croissance des plus vigoureux spécimens, les arbres moins « beaux » ou dépérissants sont récoltés à intervalles réguliers (on parle aussi de coupes régulières). Elles permettent d’assurer la pérennité de la forêt.

> Des coupes irrégulières

Dans certaines forêts, les peuplements d’arbres sont de tailles et d’âges très variés : c’est le résultat d’un mode de gestion dit irrégulier. Des petites coupes (1 ou 2 arbres) sont réalisées au sein de la parcelle afin de laisser passer la lumière nécessaire à la pousse des jeunes semis. Cette méthode a l’avantage de préserver l’aspect boisé de la forêt en limitant l’impact visuel.

> Des chemins de cloisonnement

Pour permettre la réalisation des diverses interventions sylvicoles, l’utilisation d’engins forestiers comme des tracteurs ou des débardeurs est indispensable.
Afin de limiter les impacts liés à leur passage dans les parcelles, des corridors appelés chemins de cloisonnement sont tracés à intervalles réguliers.


La gestion forestière de l’AEV : certifiée conforme !

L’AEV, déjà très engagée dans la gestion responsable du patrimoine forestier régional dont elle assure la gestion, a souhaité faire reconnaitre ses pratiques (dont les modes de coupes) par des organismes certificateurs indépendants. Elle a choisi, en accord avec la Région, de faire doublement certifier les forêts régionales. Dès 2009, l’Agence a ainsi obtenu la certification PEFC pour 12 forêts, puis pour l’ensemble de ses massifs en 2014. Cette même année, elle a obtenu la certification mondiale FSC pour 8 forêts.

Soumis à des contrôles et des procédures très strictes, ces deux labels sont la garantie pour le consommateur d’un bois de qualité, produit dans le respect des impératifs qui régissent la gestion responsable des forêts.

en savoir plus sur la certification forestière

Dernière minute : l’AEV vend ses premiers bois certifiés !


Avec son partenaire l’Office National des Forêts, l’AEV a vendu le 15 janvier dernier à Villiers-en-Bière (77) ses premiers lots de bois certifiés PEFC et FSC !

Ces lots étaient issus de deux coupes distinctes :

- coupes d’éclaircies en forêt régionale de Verneuil (216m3)
- coupes de régénération en forêt régionale de Ferrières (798m3)

De nouvelles ventes sont prévues en avril, juin et septembre 2015.



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À Ferrières, une future Réserve biologique intégrale

http://www.aev-iledefrance.fr/l-aev/toute-l-actualite/222-a-ferrieres-une-future-reserve-biologique-integrale

À Ferrières, une future Réserve biologique intégrale

    
10.02.15
Territoire concerné: Ferrières
84 hectares de forêt « libres » de toute gestion : c’est le projet que mène l’AEV en forêt régionale de Ferrières depuis l’an dernier. À terme, un véritable laboratoire d’étude du patrimoine naturel forestier verra le jour, avec un possible classement en Réserve biologique intégrale (RBI) à l’horizon 2016.

En forêt régionale de Ferrières, un nouveau projet est en cours : le classement de 84 hectares de la forêt en Réserve biologique intégrale*.

L’idée est de créer, au cœur du massif, une réserve où l’Agence laissera libre cours à la dynamique spontanée de la nature, de façon à en faire un site d’analyse et de conservation du patrimoine naturel forestier.



La zone qui a été choisie est située à l’est de la forêt, non loin du Carrefour des Buronnières et du lieu-dit de la « Sablonnière ». Outre l’avantage d’être peu fréquentée, elle se distingue du reste de la forêt par une diversité intéressante de « stations forestières » (avec des différences notables de sol, de faune et de flore) et la présence de très gros arbres, des chênes pour la plupart.

De premières études y sont prévues dès cette année : des inventaires sur les coléoptères saproxyliques** ainsi que des relevés sur les peuplements forestiers. Elles constituent le préalable obligatoire à la procédure de demande de classement, qui pourrait être effectif dès la fin de l’année 2016.


* Les RBI sont regroupées au sein d’un réseau national de réserves représentatif de la diversité des types d’habitats forestiers présents dans les forêts gérées par l’Office National des Forêts. La forêt de Ferrières, soumise au régime forestier, entre dans ce cadre-là.

** Une espèce saproxylique est dépendante du processus de décomposition du bois, des arbres morts comme vivants.

 Promeneurs, attention !

 Pour des raisons de sécurité et de tranquillité de la faune et de la flore, veuillez rester sur les chemins balisés et ne pas pénétrer dans la zone de la RBI. Des panneaux d’information seront prochainement installés sur le site.

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